Une amitié particulière (6)

C’est déjà venu le temps de notre dernier épisode pour ce récit de notre amitié particulière avec nos amis Marc et Sophie ; un dernier épisode en forme d’épilogue pour conclure sur l’évolution de nos petites soirées coquines entre amis.

Comment le jeu nous a amené toujours un peu plus loin !

Les récits de quelques soirées passées ensemble avaient pour objectif de vous montrer l’évolution progressive de notre amitié. Avec les deux soirées ayant le jeu des petits papiers pour support, on peut affirmer que le plus difficile avait été fait, une réelle confiance doublée d’une complicité à toute épreuve s’étant instaurée entre nous quatre. La soirée suivante a été une étape supplémentaire en faisant complètement tombé le tabou de la nudité.  

Depuis, des soirées jeux il y en a eu plus d'une dizaine ; le jeu en lui-même a souvent évolué (nouveau jeu parfois, nouvelles instructions toujours) mais finalement toujours avec le même principe, passer une soirée agréable dans laquelle l’érotisme est présent de l’apéritif au dessert. Ce que l’on peut en dire c’est que de la première à la dernière, l’évolution aura été constante, repoussant toujours un peu plus les limites de chacun.

Il serait superflu, et certainement indigeste pour vous lecteur, d’aller beaucoup plus loin dans la description de nos soirées. Je me limiterai donc pour conclure et illustrer cette évolution à ajouter quelques anecdotes ayant accompagnées certaines de nos soirées.

Si Sophie avaient éprouvés quelques réticences à nous montrer l’usage qu’elle peut faire d’un vibro lors de la soirée racontée précédemment, cela a été de courte durée, et dès la soirée suivante, les sex-toys, godemichés et vibromasseurs, sont entrés dans nos soirées par la grande porte. Il n’y eu depuis pas une soirée sans avoir la joie d’assister à un charmant spectacle d’une de nos femmes se donnant du plaisir avec un de ces instruments, parfois avec l’aide de l’un d’entre nous. C’est toujours avec une grande émotion que nous suivons la montée du plaisir sur le visage d’une d’elle tandis qu’elle se laisse aller comme elle le ferait dans l’intimité au fond de son lit.

Si dans les premières soirées, il existait une sorte de barrière physique entre les deux couples, chacun choisissant son ou sa partenaire dès qu’il devait réaliser une épreuve, cette barrière a petit à petit fondu. Cela s’est fait tout naturellement, sous l’emprise du jeu. Il serait fastidieux de tout raconter pour illustrer cela, mais j’ai quelques souvenirs en mémoire que je me dois de vous raconter.

Assez vite, nos doigts ont eu accès à des sexes qui n’étaient pas le notre ni celui de notre conjoint.

Ainsi, cette fois où Carole devait s’asseoir sur les fesses le bord d'un fauteuil, nue, les yeux bandés, les bras dans le dos et les jambes écartées. Elle fut alors la proie des caresses conjointes de Marc et Sophie, tandis que je suivais cela avec excitation en prenant quelques photos. J’adore assister en spectateur au plaisir de Carole, et c’était pour moi une première de la voir se laisser ainsi aller, les doigts de Marc et Sophie investissant son corps pour son plus grand plaisir ; cette photo où Sophie caresse d’une main le clitoris de Carole et d’une autre main un sein, tandis que Marc enfonce quelque doigts dans son sexe me fait toujours beaucoup d’effet à chaque visionnage. Après de telles épisodes, Carole a parfois un peu de mal à admettre ce qu’elle a fait ou a subit, et elle est à la limite d’avoir mauvaise conscience ; mais en même temps elle reconnaît qu’elle trouve très excitant d’être derrière un bandeau et de se demander qui se livre à telle ou telle caresse. Le bandeau est d'ailleurs un de nos accessoires de bases dans nos petits jeux; tant il est agréable et excitant de se laisser aller à ses sensations; et puis avec le bandeau, on peu toujours dire "je ne savais pas"

Une autre fois ce fut au tour de Carole de prendre en main le sexe de Marc, tout en devant lui faire croire qu’il s’agissait de Sophie. Il avait un bandeau sur les yeux, et c’est seulement lorsqu’il a visionné les photos quelques jours plus tard qu’il s’aperçu que c’est Carole qui lui avait délivré de telles caresses.

Puis notre bouche, remplaça naturellement nos mains.

Un soir, Marc enduisit les sexes de Carole et Sophie en me donnant la tâche de les nettoyer, un bandeau sur les yeux. Je finis l’épreuve le visage un peu barbouillé de crème, mais c’est avec un réel plaisir que je gouttais successivement à ces deux sexes. Marc pris quelques photos ; je pus ainsi découvrir le regard visiblement amusé de Carole lorsqu’elle suivait le chemin de ma langue sur le sexe de son amie.

Une fois cette instruction tomba Une p’tite pause : Les hommes réclament un dessert un peu particulier. Les femmes s’allongent sur la table, un masque sur les yeux. Elles restent à la disposition des hommes pendant 5 minutes.

Nous avions donc les femmes à notre merci. Au début chacun se dirigea naturellement vers son épouse. Puis petit à petit, nous avons commencé à tourner autour de la table, la bouche sur un corps une main sur l’autre. C’est ainsi que la bouche de Marc s’est trouvé à proximité du sexe de Carole et s’est tout naturellement mis à le lécher, tandis que je m’occupais des seins de nos deux femmes. Carole semblait tellement apprécié les caresses qu’elles recevaient que Marc l’a tout naturellement conduite jusqu’à l’orgasme ; Carole confirmant ainsi ses prédispositions à jouir assez rapidement lorsqu’elle est dans des conditions favorables. De mon côté je m’occupais de Sophie avec beaucoup d’application ; je n’arrivai cependant pas à l’amener à la jouissance avant la fin de cette petite pause. Ce soir là, Carole a d’ailleurs battu un record personnel puisqu’elle eu trois orgasmes au cours de la soirée; situation qu’elle n’avait encore jamais vécue, et qui reste inégalée à ce jour.

Au cours d’une des soirées, suite à un défi lancé par Marc, Sophie est passée sous la table en cours de repas avec pour instruction de nous délivrer quelques caresses buccales. Elle commença d’abord par Marc sur lequel elle s’attarda quelques instants. Ensuite elle me prit dans sa bouche, puis elle finit en léchant le sexe de Carole. Pour Carole, c’était une nouveauté de recevoir une telle caresse de la part d’une femme, et elle me confia par la suite que cela était très agréable et très différent d’une langue masculine. Cette première expérience a été renouvelée à plusieurs reprises lors des soirées suivantes. Et dès que Marc ou moi en avons l’occasion, nous essayons de mettre Carole et Sophie en contact ; même si elle ne font rien pour favoriser cela, peut-être parce qu’elles n’osent pas trop prendre les devants, elles semblent bien apprécier les attouchements qu’elles se font mutuellement. Ainsi il ne se passe pas une soirée sans que l’une caresse le sexe de l’autre de ses doigt ou de sa langue et c’est toujours pour Marc et moi un réel plaisir de les contempler dans ces moments là. A l’opposé, les contacts directs entre Marc et moi-même sont toujours restés très succincts, et à vrai dire, ne semblent tenter aucun d’entre nous, les femmes ne faisant d’ailleurs rien pour les privilégier.

Lors de notre dernière soirée en date, Sophie ayant pour instruction de faire quelque chose d’inédit et de très osé, elle trouva quelque chose de très surprenant pour tous : elle nous prit, Marc et moi, tous les deux dans sa bouche en même temps ... une belle prestation. Pour sa part Carole, un masque sur les yeux, du prendre a tour de rôle dans sa bouche le sexe de Marc puis le mien et deviner ensuite l'ordre de passage. Quelques tours plus tard, toujours un masque sur les yeux Carole du deviner qui l'avait léché après avoir eu droit aux caresses buccales de Sophie et de moi-même.

Et pour finir sur la description de nos soirée ... si au début les couples se séparaient en fin de soirée pour la conclure amoureusement dans l'intimité de la chambre à coucher, dès la soirée suivante celle racontée dans l'épisode 5, nous avons pris l'habitude de conclure nos soirées par un orgasme collectif. Le plus souvent c'est à l'occasion d'une des instructions, la tension accumulée étant trop forte et l'envie trop insupportable que les couples se reforment pour un coït souvent assez rapide tant l'excitation est importante ... Mais parfois, nous arrivons à atteindre la fin du jeu. C'est alors une ultime instruction qui décide de la forme que prendra cette fin de soirée. Ce fut le cas lors de notre dernière soirée. Marc fut le gagnant et tira l'instruction suivante : A ne pas lire à haute voix. Les joueurs de l'autre sexe se mettent côte à côte les yeux masqués. Avec le joueur du même sexe vous vous chargez de les faire jouir. Ensuite on inverse les rôles.

Avec Marc, nous avons allongés les femmes côte à côte sur la table un masque sur les yeux. Nous avons alors mélangé nos caresses pour les amener à la jouissance. Mais nous n'avons finalement pas respecté complètement l'instruction, puisque les sentant toutes deux au bord de la jouissance, nous les avons faites glissées vers le bord de la table, et nous avons tous les deux pénétré notre épouse respective pour un orgasme partagé. Une bien bonne fin de soirée.

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un gage spécial

Les lecteurs les plus attentifs se souviendront certainement que lors d’une précédente soirée Carole avait lancé un défi à Marc et Sophie : pendant la fête du réveillon du Jour de l’An qui se déroulait chez eux et où il y avait une trentaine d’invités, ils devaient trouver un moment pour s’éclipser, et aller faire l’amour. Il s’avère qu’ils n’ont pas rempli le contrat. Pour la petite histoire, avec Carole, nous nous sommes tous les deux isolés dans une salle de bain au cours de la soirée et avons accompli l’épreuve que nous leur avions destinée. Nous avions certainement en tête la mission de marc et Sophie. Mais je me dois aussi d’ajouter que Carole était très sexy, la plus sexy de la soirée d’après Marc, dans une robe noire très près du corps, avec un large dos nu, et sous laquelle elle était bien évidemment complètement nue. Elle était très excitante, et après quelques danses ensembles, elle n’est pas restée insensible à mon intérêt pour elle. Enfin Marc et Sophie n’ayant pas réussi leur défi, ils ont convenu avec nous qu’ils avaient droit à un gage.

Nous avons laissé un peu passe le temps, et avons saisi la première occasion pour leur rappeler leur obligation.

C’était la veille d’une de nos soirées mensuelles, et nous étions tous les 4 invités chez un couple d’amis commun habitant à proximité de chez nous. Le matin j’ai eu une idée subite, et j’en ai parlé à Carole qui a été tout de suite emballée par ma proposition. J’ai donc envoyé le message suivant à Marc à son boulot: 

Vous devez certainement vous souvenir que vous avez une petite dette à régler suite à un défi lamentablement raté un certain 31 décembre. Vous vous disiez certainement "Chouette ! Ils ont oublié" ou peut-être, au contraire attendiez-vous impatiemment votre "punition". Commençant à vous connaître un peu, nous penchons pour cette dernière hypothèse.

Nous attendions juste le moment propice. Et bien l'heure est arrivée !!! Et nous ne sommes pas mécontents de ce que nous vous avons trouvé.

Cela se décompose en deux choses:

* Pour Marc : tu devras placer dans la conversation au cours de la soirée de ce soir 3 mots. Ces 3 mots nous te les donnerons en début de soirée. Il ne faudrait pas, qu'au détriment de ton travail, tu passes ta journée à élaborer je ne sais quel scénario alambiqué pour placer judicieusement ces 3 mots. Dans le même ordre d'idée, tu n'as bien sûr pas le droit de dire "Excusez-moi, mais pour un jeu je dois dire les 3 mots suivants : ..." ou quoique ce soit de ce genre.

* Pour Sophie : pour ce soir tu devras suivre l'habitude vestimentaire de ta copine en soirée (vous comprenez certainement de quoi il s'agit). Il nous faudra néanmoins une preuve. Tu devras donc à un moment de la soirée nous montrer habilement, à Carole et moi-même, que tu as bien respecter la consigne. Attention cela ne doit pas se faire sur le parking ou dans l'escalier mais à l'intérieur de l'appartement, ... sinon ce n'est pas drôle !

Voilà c'est tout. Nous verrons demain lors du débriefing si nous en restons là parce que vous avez réussi ou si nous devons sévir.

Dans la journée, ayant croisé Sophie, je lui dit que son mari, à son retour, doit lui montrer quelque chose en précisant qu’il s’agit d’une vieille histoire. Elle prend un air étonné mais ne posa pas de question. Par ailleurs, Marc me téléphone d’un air inquiet en me demandant ce que c’est que cette bêtise. Je le rassure en lui disant qu’il s’agit seulement de s’acquitter d’une vielle dette.

Le soir nous nous retrouvons pour aller ensemble chez nos amis. Sophie porte une jupe assez longue. Juste avant d’entrer chez nos amis, nous donnons à Marc le papier portant les 3 mots que nous avons choisis ensemble avec Carole : « fessée », « levrette » et « sans culotte ». Il sourit en les lisant et glisse le papier dans sa poche.

Un couple d’invité est déjà présent. Nous serons donc huit pour ce repas. Nous nous installons au salon pour l’apéritif. Carole, Sophie et Marc sont côte à côte sur un canapé. Moi, je suis en face sur un fauteuil ; les 4 autres de part et d’autre de moi. C’est la première fois que je me retrouve dans une telle situation à un dîner, même au cours de mes divers jeux avec Carole. Pendant tout le temps de l’apéritif, au gré des mouvements autour de la table, Sophie profite de toutes les occasions pour me montrer les secrets sous sa jupe. Elle ne peut réprimer un sourire à la limite du fou rire à plusieurs reprises tant la situation semble l’amuser. A chaque fois, je lui fais signe que je ne vois pas grand chose, et j’en profite un peu pour faire durer le jeu. Vers la fin de l’apéritif, je me retrouve momentanément seul face à elle, et elle en profite pour remplir son contrat. Je n’ai plus de doute sur le fait qu’elle a joué le jeu, et découvre même qu’elle a le sexe tout épilé. Marc me dira par la suite que Sophie s’est rasée en prévision de notre soirée du lendemain. Au moment de passer à table, alors que Carole est debout face à Sophie, et que celle-ci est toujours assise, elle profite du mouvement général pour relever complètement sa jupe ; elle remplit ainsi brillamment la fin de son contrat en montrant à Carole qu’elle a bien respecter les consignes.

Quant à Marc, il a beaucoup moins de mal que ce que nous pensions. Au cours de l’apéritif, il réussi à placer facilement deux mots. Quelqu’un lui fait remarquer qu’il a tâché son pantalon et il répond "je vais encore avoir la fessée". Il lève alors un poing en signe de victoire ; geste que les autres n’ont certainement pas compris. Ensuite il place le mot levrette en discutant avec son voisin. Je le fais d’ailleurs répéter, car je n’avais pas entendu alors qu’il faisait un nouveau signe de victoire. Ils avaient tous les deux une conversation assez sérieuse et Marc a dit "nous ferions mieux de parler levrette". Et enfin pendant le repas, alors que nous discutons des plages sur lesquelles nous allons fréquemment, Marc dit "c’est si tranquille que nous y allons même sans culotte". Bref, il a assez facilement déjoué les pièges que nous lui avions préparés.

Nos deux amis ont donc réussi l’épreuve que nous avions imaginée plutôt facilement. C’était néanmoins une bonne entrée en matière pour notre soirée du lendemain.

Cette anecdote est également l’occasion de souligner un point important de notre relation. Nous apprécions bien sûr de nous distraire ensemble sans gêne, sans arrière pensée, dans le seul objectif de se faire plaisir et de passer une bonne soirée. Mais, mis à part le côté érotique de la chose qui est bien sûr un des aspects plaisants, la complicité et la confiance qui s’installe à l’occasion de ces soirées, et qui se prolongent et s’intensifient même progressivement les autres jours, sont très agréables. Cela fait qu’entre nous quatre, même lorsque des tierces personnes sont présentes, rare sont les fois où un mot ou une allusion ne viennent pas nous rappeler notre secret commun, et susciter par la même occasion un sourire ou autre clin d’œil complices. Lorsque l’on se retrouve à une soirée commune, il est fréquent que Marc prenne innocemment Carole par la taille tout en faisant glisser délicatement sa main sur ses hanches, ayant ainsi la confirmation qu’elle est fidèle à ses habitudes.

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Avec ce récit en plusieurs épisodes, nous avons voulu raconter comment une relation d’amitié classique a pu prendre une tournure particulière pour finalement atteindre une complicité et une intimité qui trouve rarement son égal dans une relation classique. C’est vrai que cela a peut-être été long a démarré, mais pour quel résultat !

Nous nous interrogeons parfois sur ce qu’il se dirait dans notre cercle d’amis communs s’ils apprenaient la relation qui nous unit tous les quatre ; pas par honte ou par peur du quand dira-t-on, mais simplement par curiosité. Peut-être qu’une majorité ne pourrait s’empêcher de nous juger négativement, mais certainement, également, qu’un certain nombre d’entre aux serait envieux d’une telle connivence. En ce qui nous concerne nous nous considérons en effet comme chanceux d’avoir su établir une telle relation. C’est certainement d’ailleurs pourquoi cette histoire est loin d’être finie. Si pour des raisons personnelles, les circonstances ont fait que nous ne sommes plus aussi proches, du moins géographiquement, et donc que nos rencontres mensuelles, après une bonne dizaines d’édition, n’existent plus avec la même régularité, c’est avec toujours autant de plaisir que nous nous retrouvons dès que nous en avons l’occasion, pour discuter mais également pour retrouver nos petits jeux.

Quand nous parlons tous les deux du sujet avec Carole, nous nous demandons parfois ce qui se serait passé si elle n’avait pas posé, ce fameux soir, la question fatidique qui a tout déclenché «Et les soirées échangistes de San Gorasa, tu connais ? ». Nous n’aurons cependant jamais de réponse.

Et si parfois nous nous demandons également comment nous en sommes arrivés là, c’est peut-être, tout simplement, parce que c’étaient Eux, parce que c’étaient Nous.